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4 types de questions d’entrevue pour les employeurs canadiens

Leadership et gestion Aide à l'embauche Comment mener un entretien Article
Si vous voulez trouver le meilleur candidat pour un poste, vous devez poser les bonnes questions en entrevue et ça demande de la préparation. Dans le marché du travail canadien d’aujourd’hui, où 58 % des gestionnaires prévoient embaucher pour de nouveaux postes permanents dans la deuxième moitié de 2025 (selon le plus récent rapport La demande de personnel qualifié de Robert Half), utiliser des questions d’entrevue efficaces adaptées aux employeurs canadiens est plus important que jamais pour attirer les meilleurs talents. Vous devez évaluer non seulement les compétences et l’expérience du candidat, mais aussi sa façon de réfléchir. Cela exige de poser les bons types de questions, à la fois des questions fermées et des questions ouvertes. D’autres types de questions permettent aussi d’obtenir des informations plus nuancées pour éclairer votre décision d’embauche. Voici quatre types de questions d’entrevue à utiliser pour les employeurs canadiens, avec des conseils sur quand les poser et les pièges à éviter.

1. Questions d’entrevue fermées

Cette catégorie de questions vise des réponses simples et factuelles. Souvent, il s’agit simplement d’un « oui » ou « non », mais il est important de donner aux candidats la chance d’expliquer leur réponse. Ces questions permettent d’obtenir rapidement des renseignements de base sur la personne que vous rencontrez. Exemples de questions fermées à poser en entrevue : « Combien d’années avez-vous travaillé pour votre dernier employeur ? » « Combien d’années d’expérience avez-vous dans ce rôle ou ce secteur ? » « Avez-vous déjà travaillé dans d’autres secteurs ou postes pertinents pour celui-ci ? » « Quelle a été votre plus longue période chez un employeur ? » « Êtes-vous à l’aise d’apprendre de nouvelles technologies ou de nouveaux outils ? » « Êtes-vous à l’aise avec le travail à distance ou en mode hybride ? » « Préférez-vous travailler en équipe ou de façon autonome ? » Bon moment pour utiliser ces questions : Elles sont idéales pour recueillir des renseignements précis ou amorcer la discussion avant des questions plus complexes. Piège à éviter : Poser trop de questions fermées à la chaîne peut donner au candidat l’impression d’être interrogé de façon rigide, surtout si vous ne reliez pas ces questions aux critères du poste.

2. Questions d’entrevue ouvertes

Les questions ouvertes obligent le candidat à réfléchir et révèlent ses attitudes ou opinions. Par exemple, une question comportementale lui demandera de relier ses expériences passées à des situations qu’il pourrait rencontrer dans le poste à combler. Selon notre plus récent Guide salarial canadien, 51 % des gestionnaires citent le manque de candidats expérimentés comme un défi majeur dans la planification de la relève. Les questions ouvertes sont donc essentielles pour découvrir tout le potentiel d’un candidat et évaluer ses aptitudes à résoudre des problèmes, même si son expérience directe ne correspond pas parfaitement au poste. Exemples de questions ouvertes à poser en entrevue : « Comment gérez-vous les échéances serrées au travail ? » « Pouvez-vous m’expliquer comment vous avez amélioré la productivité à votre dernier emploi ? » « Pourquoi souhaitez-vous travailler pour notre entreprise ? » « Comment voyez-vous l’impact de l’IA ou des nouvelles technologies sur votre façon de travailler dans l’avenir ? » « Quels sont vos plus grands points forts et vos principaux points à améliorer ? » « Quel est le plus grand défi que vous avez relevé dans un emploi ? » « Comment voyez-vous votre carrière évoluer dans cinq ans ? » « Pouvez-vous me parler d’un moment où vous avez utilisé la technologie pour rendre votre travail plus efficace ? » « Que pourrait faire votre entreprise actuelle pour connaître plus de succès ? » Bon moment pour utiliser ces questions : Intégrez-les tout au long de l’entrevue, en alternance avec des questions fermées. Piège à éviter : Si votre question n’est pas assez précise, la réponse du candidat peut s’éloigner du sujet. N’hésitez pas à reformuler ou clarifier au besoin. Des solutions de recrutement innovantes à portée de main. Obtenez de l’aide pour vos embauches dès aujourd’hui.

3. Questions d’entrevue hypothétiques

Ce type de questions incite le candidat à résoudre une difficulté imaginaire ou à réagir à une situation donnée. Avec l’impact croissant de l’IA sur le recrutement et 51 % des gestionnaires (d’après les dernières données du Guide salarial Robert Half) qui signalent un changement des compétences en demande à cause de l’IA, les questions hypothétiques sont particulièrement efficaces. Elles aident à évaluer l’adaptabilité du candidat et sa volonté d’apprendre et d’appliquer de nouvelles technologies, des qualités essentielles dans le milieu de travail canadien en évolution. Voici quelques exemples de questions hypothétiques posées en entrevue : « Imaginez qu’un projet que vous dirigiez n’ait pas atteint ses objectifs. Comment géreriez-vous cette situation ? » « Si vous remarquiez une baisse du moral de votre équipe, que feriez-vous pour améliorer la situation ? » « Si vous étiez le gestionnaire d’embauche pour ce poste, quelles compétences rechercheriez-vous chez un candidat ? » « Supposons que vous disposiez d’un budget généreux pour la formation des employés. Sur quoi le dépenseriez-vous ? » « Si vous aviez accès à des outils d’intelligence artificielle pour améliorer votre travail ou la performance de votre équipe, comment les utiliseriez-vous ? » « Si vous deviez améliorer la communication à l’échelle de l’entreprise, quelle serait votre approche ? » « Imaginez que votre équipe doive adopter rapidement une nouvelle technologie. Comment assureriez-vous une transition en douceur ? » « Si vous pouviez revenir sur vos choix de début de carrière, que changeriez-vous et pourquoi ? » « Si vous pouviez choisir un mentor dans notre secteur, qui choisiriez-vous et pourquoi ? » Quand les utiliser : Ce type de questions est surtout utile lorsqu’elles sont formulées en lien avec des situations concrètes liées au poste. Piège à éviter : Ne vous attardez pas trop aux réponses précises données. Ce qui importe vraiment, c’est de voir comment le candidat aborde la résolution de problèmes et le dépassement des obstacles. Consultez Les 15 meilleures questions d’entrevue à poser aux candidats.

4. Questions d’entrevue originales

Ces questions peuvent sembler étranges à première vue, mais elles révèlent souvent beaucoup sur le candidat. Voici quelques exemples de questions « surprises » : « Selon ce que vous savez du poste, comment le décririez-vous à un enfant de 6 ans ? » « Qui jouerait le rôle principal dans un film racontant votre vie ? » « Quelle est la chose importante que les gens ne comprennent souvent pas à votre sujet ? » « Si vous pouviez avoir un super pouvoir, lequel choisiriez-vous et pourquoi ? » « Si vous pouviez inventer une nouvelle application ou technologie, quel problème résoudrait-elle ? » « Comment expliqueriez-vous les réseaux sociaux à quelqu’un qui a été complètement déconnecté pendant 30 ans ? » « Si vous pouviez faire un voyage dans le temps, où iriez-vous ? » « Quel est le problème le plus difficile que vous ayez jamais résolu ? » Quand les utiliser : Ces questions permettent aux employeurs d’évaluer la créativité et la capacité de réflexion non conventionnelle  du candidat. Toutefois, il faut les utiliser avec prudence. Si elles sont mal gérées, elles peuvent donner une impression d’informalité excessive ou même de bizarrerie. Piège à éviter : Ne multipliez pas ce genre de questions surprises dans une même entrevue. Une seule suffit, car plusieurs questions de ce type risquent de déstabiliser le candidat et de raccourcir l’entretien. Vous voulez en savoir plus ? Lire aide-recrutement insights

Types de questions d’entrevue à éviter

Pour finir, une mise en garde : certaines catégories de questions d’entrevue sont posées par des employeurs, mais il vaut mieux les éviter complètement. Par exemple, les questions suggestives. Ce sont des questions formulées de façon à orienter la réponse vers ce que vous voulez entendre. Avec ce type de question, vous n’obtiendrez pas une réponse honnête, seulement celle que le candidat pense que vous voulez. Par exemple : « Vous connaissez bien le travail d’équipe, n’est-ce pas? » « Je parie que vous êtes doué pour fixer des objectifs à long terme, non? » « C’est ce poste qui vous intéresse le plus? » Une autre catégorie à éviter : les questions inappropriées ou illégales. Sachez qu’il est interdit de poser des questions sur la race, l’âge, un handicap, des renseignements médicaux, le genre, l’orientation sexuelle, l’état civil, la citoyenneté ou la religion, conformément aux lois canadiennes sur les droits de la personne et aux normes provinciales du travail. Assurez-vous toujours que vos questions respectent ces règles afin de garantir un processus d’embauche équitable et conforme. Concentrez-vous uniquement sur les qualifications pertinentes au poste. Comprendre ces techniques d’entrevue aidera les employeurs canadiens à mieux repérer et attirer les professionnels qualifiés nécessaires à leur croissance. N’oubliez pas que l’efficacité du recrutement est essentielle, surtout dans un marché où 32 % des candidats perdent intérêt s’ils n’ont pas de nouvelles après deux semaines, et où la durée moyenne pour pourvoir un poste est de cinq semaines. Pour plus de conseils sur l’optimisation de votre processus d’embauche et la gestion des questions d’entrevue au Canada, consultez les ressources complètes de Robert Half sur le marché du travail canadien : Rapport : La demande de personnel qualifié Le Guide salarial canadien 2025 de Robert Half

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