L’épuisement professionnel est en hausse, même si de nombreuses entreprises redoublent d’efforts pour embaucher du personnel afin de répondre à la croissance de la demande. Dans un sondage mené par Robert Half auprès de 1 500 professionnels au Canada, près de la moitié (47 %) ont déclaré se sentir épuisés professionnellement, et près du tiers (31 %) ont affirmé ressentir davantage d’épuisement que l’année précédente.Que peuvent faire les travailleurs canadiens pour y remédier? Voici quatre conseils pour vous aider :
Discutez de l’évolution de votre rôle afin de développer vos compétences et d’atteindre vos objectifs
Ne pas aimer son travail ou avoir l’impression de stagner dans sa carrière peut provoquer de la frustration et du découragement, et augmenter le risque d’épuisement professionnel. En fait, plus du quart des professionnels sondés ont cité le manque de possibilités de croissance professionnelle comme facteur contribuant à leur épuisement.Si vous sentez que votre rôle ne vous permet pas d’évoluer, profitez de votre prochaine revue de performance pour discuter de vos champs d’intérêt, des possibilités de perfectionnement et de vos objectifs de carrière à long terme. Soulignez que des tâches plus stimulantes peuvent se traduire par un travail de meilleure qualité. Les professionnels au Canada accordent une grande importance à l’apprentissage et au développement : le même sondage de Robert Half révèle que 39 % d’entre eux recherchent davantage de responsabilités et une promotion au sein de leur entreprise.
2. N’hésitez pas à aborder l’équilibre travail-vie personnelle avec votre gestionnaire
Près de 4 professionnels canadiens sur 10 mentionnent la fatigue émotionnelle ou mentale causée par des tâches stressantes comme l’un des principaux facteurs d’épuisement professionnel. Le manque d’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle en est également un.Même si plus de cinq ans se sont écoulés depuis le début de la pandémie – qui a transformé notre rapport au télétravail et au mode hybride – les frontières entre vie personnelle et vie professionnelle restent souvent floues. Les messages sont envoyés (et attendus) à toute heure de la journée, ce qui peut compliquer la gestion du temps et des priorités.N’ayez pas peur de discuter d’équilibre travail-vie personnelle et d’épuisement professionnel lors de vos rencontres individuelles avec votre gestionnaire. Fournissez régulièrement des mises à jour sur vos projets et informez-le si vous vous sentez débordé ou si vous anticipez des difficultés à respecter certaines échéances.
3. Profitez des programmes de bien-être offerts par votre employeur
Le Guide salarial canadien 2025 de Robert Half révèle que les programmes de bien-être, comme les abonnements subventionnés à un centre sportif ou le soutien en santé mentale, font partie des trois avantages les plus recherchés par les employés de la génération Z et les millénariaux. Plus de 82 % des petites entreprises, 87 % des moyennes et 91 % des grandes en offrent.Ces programmes ne servent pas uniquement à attirer ou retenir des employés. Ils fournissent également des ressources pour aider les travailleurs à gérer leur stress, améliorer leur santé physique ou simplement se détendre après une journée difficile, ce qui peut réduire le risque d’épuisement professionnel.Besoin d’idées pour améliorer votre programme de bien-être au travail et les proposer à votre gestionnaire? Consultez notre liste de 14 stratégies efficaces de fidélisation des employés.
4. Songez à un poste offrant plus de flexibilité
Si vous sentez que vous êtes à risque d’épuisement professionnel et pensez qu’un poste plus flexible pourrait vous convenir, vous n’êtes pas seul. Le Guide salarial canadian 2025 de Robert Half montre que la flexibilité est une priorité pour les professionnels au Canada. En effet, 44 % préfèrent travailler de deux à trois jours par semaine au bureau, alors que la moyenne souhaitée par les employeurs est de quatre jours.Vous avez peut-être plus de chances que vous ne le croyez de trouver un employeur offrant de la flexibilité. Selon ce même guide, 37 % des employeurs prévoient offrir des modalités de travail flexibles cette année pour attirer et embaucher des candidats qualifiés. Par ailleurs, nos dernières données sur les tendances en matière de télétravail et de travail hybride indiquent que 29 % des postes affichés en ligne au Canada sont hybrides et 12 % sont en télétravail, des taux qui devraient rester stables jusqu’en 2025.
Un dernier conseil : n’ayez pas peur de demander de l’aide!
Si vous êtes insatisfait de votre rôle, que l’équilibre travail-vie personnelle est inexistant et que vous ne voyez aucune possibilité d’évolution, il est peut-être temps de consulter les sites d’emploi pour repérer les entreprises qui recherchent des talents ayant un profil comme le vôtre. Vous pouvez également faire appel aux experts en recrutement de Robert Half pour vous accompagner dans votre recherche.Besoin d’aide pour trouver un nouveau poste? Communiquez avec nos spécialistes dès aujourd’hui!
