À première vue, les postes vacants semblent entraîner des économies. Aucun salaire n’est provisoirement versé et la marge de manœuvre budgétaire est légèrement plus large. Mais en réalité, un poste vacant de longue durée finit par coûter plus cher.
Au cours des dernières années, le marché du travail belge a connu des périodes difficiles. De ce fait, tout retard ou hésitation dans les décisions d’embauche pèse plus lourd que jamais. En effet, un nombre croissant d’études démontrent que le coût d’un poste vacant (le « cost of vacancy ») va bien au-delà de la suppression d’un seul salaire. Il peut également entraîner une perte de chiffre d’affaires, une baisse de productivité, voire une atteinte à la réputation ou un départ prématuré.