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À première vue, les postes vacants semblent entraîner des économies. Aucun salaire n’est provisoirement versé et la marge de manœuvre budgétaire est légèrement plus large. Mais en réalité, un poste vacant de longue durée finit par coûter plus cher. Au cours des dernières années, le marché du travail belge a connu des périodes difficiles. De ce fait, tout retard ou hésitation dans les décisions d’embauche pèse plus lourd que jamais. En effet, un nombre croissant d’études démontrent que le coût d’un poste vacant (le « cost of vacancy ») va bien au-delà de la suppression d’un seul salaire. Il peut également entraîner une perte de chiffre d’affaires, une baisse de productivité, voire une atteinte à la réputation ou un départ prématuré.

Le risque de perdre les meilleurs candidats

Un processus de recrutement trop long risque à terme de vous faire passer à côté des meilleurs candidats. Sur un marché du travail où les profils recherchés se font rares (comme c’est le cas dans les secteurs de la finance, de IT et du digital), cette situation peut s’avérer extrêmement préjudiciable. Une étude antérieure menée par Robert Half a révélé que 65 % des responsables RH belges sont déjà passés à côté de candidats qualifiés à cause de procédures de recrutement trop longues. Par ailleurs, le coût moyen par embauche ne cesse d’augmenter à l’échelle internationale, dans un contexte où les candidats se montrent moins tolérants quant aux formalités fastidieuses et peu transparentes. Les candidats les plus intéressants sont souvent les plus difficiles à conquérir. Ils exercent déjà une activité professionnelle et ne se laisseraient séduire que par une proposition pertinente, rapide et sérieuse. Si votre processus prend trop de temps, alors : vos concurrents les détourneront de vous ; ils décideront de garder leur poste actuel ; ils renonceront si le processus leur semble trop complexe ou trop lent. À chaque fois que cela se produit, vous perdez non seulement un candidat, mais aussi du temps, de la crédibilité et une partie de votre budget de recrutement.

Les offres d'emploi et l'image de marque de l'employeur

Un poste vacant affecte également votre réputation en tant qu’employeur. Les candidats sont de plus en plus nombreux à partager leurs expériences sur les réseaux sociaux et les plateformes d’évaluation. Un processus fastidieux ou trop lent génère rapidement des commentaires négatifs. Une étude publiée dans la Harvard Business Review révèle qu’une mauvaise réputation oblige les entreprises à offrir en moyenne 10 % de plus pour convaincre un candidat d’accepter leur offre. En d’autres termes, chaque mauvaise expérience au cours de votre processus de recrutement augmente vos futurs coûts salariaux et complique la prospection de candidats susceptibles de choisir spontanément votre marque. En outre, les candidats sont également des clients (potentiels). Les expériences négatives liées au processus de sélection peuvent donc nuire directement aux relations avec la clientèle et au chiffre d’affaires. Des études réalisées récemment sur l’image de marque des employeurs et le coût par recrutement confirment qu’une image de marque forte réduit les coûts de recrutement, tandis qu’une mauvaise réputation les augmente durablement. 

Le véritable « cost of vacancy » : une perte de productivité et de croissance

Le coût d’un poste vacant est de plus en plus souvent abordé sous l’angle du « cost of vacancy ». Il s’agit de la perte financière totale entre le moment où un poste devient vacant et celui où le nouvel employé est pleinement opérationnel. Ces coûts incluent notamment : la perte de chiffre d’affaires ou le retard pris dans les projets ; une baisse de productivité due à l’accumulation des tâches ; un ralentissement dans la prise de décision et l’innovation ; un délai de coordination plus long pour la direction. Des études récentes révèlent d’ailleurs que les postes vacants (en fonction du niveau et de la durée) peuvent coûter aux entreprises des milliers, voire des dizaines de milliers d’euros par poste, et ce uniquement en termes de perte de productivité. Ajoutez à cela le coût lié au roulement du personnel, et le bilan financier devient encore moins réjouissant. Ces études estiment le coût du remplacement d’un employé (recrutement, intégration, formation et perte de productivité) entre 50 % et quatre fois son salaire annuel, suivant le poste. Les « économies » maximales réalisées en ne pourvoyant pas un poste vacant pendant une longue période ne représentent donc généralement qu’une fraction du chiffre d’affaires et du potentiel de croissance perdus.

Les répercussions sur les équipes en places : charge de travail, engagement et rétention

Un poste vacant n’est jamais un problème isolé. Dans de nombreuses entreprises belges, les tâches sont provisoirement réparties entre collègues et managers. Une solution qui semble efficace, mais qui, à long terme, augmente considérablement la charge de travail, diminue l’engagement et la satisfaction professionnelle, multiplie les erreurs et les retards, et accroît le risque de burn-out et de rotation du personnel. Dans le monde, la majorité des managers indiquent que la rotation du personnel et la difficulté à le fidéliser constituent un défi croissant. Les postes vacants agissent comme un catalyseur. Les collaborateurs déjà débordés se voient confier des tâches supplémentaires et se sentent moins valorisés. Par conséquent, tout retard dans le processus de recrutement peut entraîner une augmentation du nombre de démissions. Ces départs entraînent à leur tour des coûts élevés en matière de recrutement, d’intégration et de productivité. 

Un recrutement rapide et réfléchi : trouver un équilibre lors du processus

Ne pas prendre de décisions hâtives est, bien évidemment, tout à fait compréhensible. Le coût d’une erreur de recrutement est bien réel et peut, pour certains postes, atteindre plusieurs fois le salaire annuel. Cependant, la réalité n’est généralement pas une question de choix entre « rapide » et « efficace ». Le défi consiste à mettre au point un processus qui est : suffisamment approfondi pour trouver le bon candidat ; suffisamment efficace pour ne pas perdre de candidats ; suffisamment transparent pour renforcer votre image de marque en tant qu’employeur, plutôt que de la nuire. Concrètement, vous devez déterminer clairement en amont qui prendra les décisions à chaque étape afin d’éviter que les dossiers ne dorment dans les tiroirs. Ensuite, veillez à limiter le nombre d’entretiens au strict nécessaire. Donnez rapidement votre feedback aux candidats qui ne sont pas retenus afin qu’ils puissent passer à autre chose. Enfin, impliquez vos managers dès le début du processus afin qu’ils puissent donner une image réaliste du poste et de l’équipe. Les entreprises qui simplifient leur processus de recrutement, développent des viviers de talents et travaillent activement à leur image de marque en tant qu’employeur réduisent non seulement leur délai de recrutement, mais aussi le coût total du recrutement et d’un poste vacant. 

Les postes vacants représentent des coûts cachés

Laissez-nous vous aider Bien que les entreprises soient soumises à une pression pour gérer leurs coûts fixes avec prudence, laisser des postes vacants est rarement une mesure judicieuse pour réaliser des économies. En effet, un poste vacant à long terme vous fait perdre les meilleurs candidats en raison de la pénurie de talents sur le marché. Il augmente également vos coûts de recrutement et nuit à votre réputation et à votre image de marque en tant qu’employeur. De plus, cette situation entraîne des pertes mesurables en termes de productivité et de chiffre d’affaires et exerce une pression supplémentaire sur vos équipes en place, risquant d’entraîner une hausse du taux de rotation du personnel. En alliant rapidité et rigueur, vous garantissez à la fois la qualité de vos recrutements et la stabilité financière de votre entreprise.   Vous avez besoin d'aide pour pouvoir rapidement un poste ? Contactez sans plus attendre l'un de nos recruteurs.