La finance comme partenaire stratégique
À l’heure actuelle, le département financier ne se contente plus de rédiger des rapports. Il conseille la direction et l’aide à prendre des décisions en matière d’investissements, de numérisation et de gestion d’entreprise. Pour ce faire, les professionnels de la finance doivent maîtriser les technologies et comprendre comment des outils tels que l’IA et l’automatisation peuvent améliorer les processus. Tous ceux capables d’exploiter intelligemment ces connaissances pour faire progresser leur entreprise bénéficient d’un avantage sur le marché du travail.
La guerre des talents reste intense
Les entreprises sont prêtes à investir dans les talents qui leur apportent une valeur ajoutée. En effet, sept responsables du recrutement sur dix sont disposés à offrir un salaire plus élevé aux candidats possédant des certifications ou diplômes spécialisés. Les compétences numériques spécifiques sont également un atout supplémentaire : 87 % des entreprises offrent un salaire plus élevé aux professionnels ayant des connaissances en analyse de données, ERP, modélisation financière, reporting, IA, cybersécurité, développement de logiciels ou cloud computing. En outre, les domaines de connaissances classiques (comme la fiscalité, la budgétisation et l’utilisation de l’IA générative dans les applications financières) restent importants.
Par ailleurs, les employés ne restent pas les bras croisés. Les professionnels de la finance souhaitent notamment approfondir leurs connaissances en matière d’IA pour le reporting, la modélisation financière, la planification et l’analyse, ainsi que leurs compétences avancées en Excel.
La flexibilité reste cruciale, mais les salaires pèsent dans la balance
Le travail hybride reste la norme, mais le salaire constitue à nouveau un facteur déterminant. Le Guide des Salaires révèle que 77 % des employés sont prêts à retourner au bureau à temps plein en échange d’une augmentation salariale. Plus de la moitié (56 %) espèrent une augmentation de 10 % au minimum. À l’inverse, 23 % des employés ne souhaitent pas retourner au bureau à temps plein, même en échange d’une compensation financière. Ces chiffres reflètent l’importance que les employés accordent à la flexibilité. Les entreprises qui trouvent le bon équilibre entre cette flexibilité, la rémunération et les opportunités de croissance sont celles qui réussissent le mieux à attirer et à retenir les talents.