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Les dirigeants européens : « Ignorer l’IA, c’est se condamner à l’obsolescence d’ici dix ans »

Téléchargez le rapport Les technologies comme l’intelligence artificielle (IA) et la cybersécurité redéfinissent le profil du dirigeant européen. C’est en tout cas ce qui ressort du nouveau rapport de l’agence de recrutement et de conseil Robert Half. D’ici 2035, les CEO et autres cadres dirigeants ne pourront plus se reposer uniquement sur leur expérience ou leur intuition. « L’intelligence artificielle, l’automatisation et les technologies émergentes constituent un nouveau cap pour la direction des entreprises. Celles qui ne prennent pas le train en marche aujourd’hui risquent de se faire irrémédiablement distancer d’ici dix ans », déclare Mathieu Bouten, Managing Director Executive Search chez Robert Half Belgique. À l’heure actuelle, et comme dans de nombreux autres domaines, les nouvelles technologies font leur entrée dans les salles de réunion des conseils d’administration. Elles transforment à la fois le contenu des fonctions dirigeantes et les compétences requises. Les membres de la C-suite qui refusent d’intégrer des outils comme l’IA, la cybersécurité ou l’automatisation dans leur stratégie risquent une obsolescence sans précédent au cours de la prochaine décennie. C’est l’un des constats clés du rapport « Towards the C-suite 2035 », une étude européenne menée par Robert Half auprès de dirigeants de haut niveau.  « L’image traditionnelle du CEO visionnaire laisse peu à peu la place à un leader agile technologiquement, capable d’arbitrer entre innovation, gestion des risques et gouvernance. La littératie numérique devient tout aussi essentielle que les compétences interpersonnelles », poursuit Mathieu Bouten. « C’est justement ici que le bât blesse : alors que de nombreux départements exploitent déjà l’IA, il existe encore un déficit de connaissances numériques au sommet de nombreuses entreprises. L’attrait pour la technologie est bien présent, mais la capacité d’action numérique au sein des directions générales reste insuffisante. Or, les décisions stratégiques doivent s’ancrer dans le paysage technologique actuel. » Une stratégie pilotée par les données  En outre, le rapport souligne que les entreprises qui négligent la technologie perdront rapidement leur avantage concurrentiel face à celles qui l’adoptent pleinement. Ainsi, 84 % des dirigeants interrogés identifient l’IA comme la compétence la plus critique pour les leaders de demain. Plus de 70 % anticipent d’ailleurs une prise de décision à l’avenir fondée sur les données et l’intelligence artificielle. Près de la moitié d’entre eux insiste néanmoins sur le maintien de valeurs humaines dans les processus décisionnels. Plus étonnant encore, 10 % des dirigeants estiment que l’IA sera à terme au centre de toutes les décisions. Cette évolution ne doit cependant pas être perçue comme une menace. « L’IA ne remplace pas le leadership, elle l’amplifie », affirme Mathieu Bouten. « Une large majorité des répondants considèrent l’IA comme un partenaire intelligent, capable non seulement d’enrichir la prise de décision, mais aussi de la rendre nettement plus efficace. Cela permet aux entreprises de réagir plus rapidement aux signaux du marché. En parallèle, l’IA affine les analyses et libère du temps pour se concentrer sur les véritables priorités : la vision stratégique, l’engagement des parties prenantes, la gestion de crise et l’évolution des talents. »  Apprendre, expérimenter et savoir assumer en cas d’échec Malgré un enthousiasme manifeste pour l’innovation, bon nombre d’entreprises manquent encore de compétences numériques à l’échelon exécutif. Pour combler ce fossé, elles doivent investir dans de nouvelles aptitudes et stratégies.  Les formations sur les innovations technologiques prennent ainsi de l’ampleur. 60 % des dirigeants déclarent investir dans des programmes de formation à l’IA. Quelque 44 % envisagent même une approche plus large, axée sur la transformation numérique et l’analyse des données. Enfin, 31 % souhaitent encourager l’apprentissage continu sous forme de microlearning pour les leaders de demain. Ces formations visent à doter les cadres dirigeants d’une compréhension stratégique des tendances technologiques, sans exiger de compétences techniques approfondies. « Une culture d’expérimentation et de curiosité est essentielle pour toute entreprise qui veut croître », conclut Mathieu Bouten. « Les entreprises les plus progressistes incitent déjà leurs dirigeants à piloter des projets expérimentaux, à créer des laboratoires d’innovation, à nouer des partenariats technologiques et à explorer de nouveaux usages. »  À propos de l’étude Le rapport Towards the C-Suite 2035 identifie les défis majeurs auxquels les dirigeants d’entreprise et les investisseurs en capital-investissement seront confrontés en Europe au cours des dix prochaines années, et comment ils peuvent s’y préparer. L’enquête a été réalisée auprès de 400 dirigeants C-suite dans toute l’Europe et le Royaume-Uni, ainsi que 100 investisseurs en Private Equity en Europe et aux États-Unis. 
À propos de l’enquête Robert Half a mandaté Rigour Research Ltd (Royaume-Uni) pour mener une enquête en ligne lors du premier trimestre de 2025 dans l’Union européenne et au Royaume-Uni. L’enquête a recueilli les réponses de 400 dirigeants en C-suite et cadres supérieurs issus d’un large éventail de secteurs commerciaux, répartis de manière équilibrée entre PME et grandes entreprises, cotées et privées. Parallèlement, 100 investisseurs en capital-investissement en Europe et aux États-Unis ont été interrogés. La majorité (88 %) se concentre sur des investissements en phase de croissance et de mise à l’échelle, tandis que 34 % investissent également dans des actifs en difficulté. L’enquête a été structurée en deux étapes : dans un premier temps, les participants sélectionnaient toutes les options applicables à leur organisation ; dans un second temps, ils hiérarchisaient les trois principales. Les résultats ont été pondérés pour refléter la composition réelle de la population ciblée. Certains totaux peuvent ne pas atteindre exactement 100 % en raison des nombres arrondis. À propos de Robert Half Robert Half est la première et la plus grande agence de recrutement spécialisée au monde. La société a été fondée en 1948 et compte plus de 300 bureaux dans le monde, dont 11 en Belgique. Robert Half propose des solutions de recrutement sur mesure pour des missions temporaires, permanentes et de management intérim destinées aux professionnels spécialisés dans la finance et la comptabilité, l'administration, les ressources humaines, le service à la clientèle, l’IT et le juridique. Plus d'informations sur roberthalf.be.