1. Workaholisme : qu’est-ce que c’est ?
Le terme « workaholisme » est la contraction de work (travail en anglais) et alcoholism (alcoolisme en anglais). Ce néologisme a été créé par W. Oates, un psychologue américain, en 1968 et désigne communément une addiction au travail.
Loin d’être un simple bourreau de travail, le workaholic est victime d’un véritable trouble psycho-social. Son besoin de travailler est totalement excessif et compulsif, et se fait au détriment de sa vie extra-professionnelle.
Les cas de workaholisme se multiplient ces dernières années, notamment à cause des nouvelles technologies. Il peut être en effet de plus en plus difficile de se déconnecter de son travail, même dans la sphère privée.
2. Symptômes de l’addiction au travail
Plusieurs éléments peuvent vous permettre de déceler une addiction au travail :
Le workaholic ne compte pas ses heures de travail, que ce soit au bureau ou à domicile
Il a du mal à déléguer et à entretenir des rapports apaisés avec ses collaborateurs.
Il a tendance à s’emporter facilement et à ne jamais être satisfait de son travail.
Il peine à s’absenter du bureau, ou à poser des jours de congé.
Sa productivité peut parfois se retrouver en baisse. Il lance trop de projets en même temps et se retrouve surchargé.
L’addict au travail s’isole peu à peu de ses collègues, de ses amis, et de sa famille.
A noter : dans les cas les plus poussés, le workaholisme peut également s’accompagner de douleurs musculaires, intestinales, d’épisodes dépressifs ou d’anxiété aiguë, de troubles obsessionnels compulsifs, etc.