De plus en plus d’entreprises font appel à des mentors pour favoriser les échanges entre collaborateurs. Et pour cause ! Les avantages sont nombreux : transmission de l’expérience et des valeurs, création de lien social en interne, apprentissage des compétences techniques, meilleures cohésion et rentabilité, baisse du turnover... Encore faut-il que le mentor soit efficace ! Voici nos conseils pour mener à bien votre mentoring.

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Une réflexion en amont s’impose 

Envie de devenir mentor ? Pour éviter toute dérive et assurer votre réussite, votre action devra être structurée et s’inscrire dans un programme de mentorat.

  • Quels sont les objectifs du mentoring ?
  • Combien de temps le mentoring va-t-il durer (début et fin de la relation) ?
  • Quels sont les moyens de communication mis en place ?
  • Quelle sera la fréquence des rendez-vous ?

Tous ces éléments auront été définis au préalable dans le pilotage du mentoring.

Quelle attitude adopter ?

Un mentor n’est pas un manager ni un responsable pour le mentoré. Pour une pratique d’accompagnement efficace, voici plusieurs conseils :

  • Oubliez toute relation de hiérarchie et tout jugement.
  • Privilégiez l’optimisme, l’empathie, l’ouverture d’esprit et la bienveillance.
  • Favorisez l’écoute et le dialogue : il s’agit de comprendre les besoins du mentoré en l’observant et en lui posant les bonnes questions. Ensuite, à vous de trouver des solutions adaptées et de donner les bons conseils. En restant à l’écoute, vous pourrez déceler les points forts du mentoré et les points sur lesquels il faudra travailler.

Cependant, et comme le précisent Pierre Angel et Dominique Cancellieri-Decroze dans l’ouvrage Du coaching au mentoring, le mentor parfait « n’existe pas vraiment » ! La relation se construira au fur et à mesure de l’avancée du programme de mentorat. En effet, d’après ces mêmes auteurs, « la seule règle qui semble fonctionner est la confiance réciproque ».

Que transmet un mentor ?

Un mentor doit aider un mentoré à développer sa carrière professionnelle. Il peut apporter :

  • Des conseils avisés quant au domaine d’activité concerné et à des sujets bien spécifiques. Pour ce faire, le mentor peut s’inspirer des difficultés qu’il a lui-même rencontrées au début de sa carrière et être à l’écoute des demandes du mentoré.
  • Un réseau de professionnels qualifiés évoluant dans le même domaine d’activité.

Le mentoré pourra alors développer d’autres opportunités professionnelles.

Que faut-il éviter ?

Il ne s’agit pas de tout faire à la place du mentoré ! Au contraire, un bon mentor doit réussir à conseiller son protégé tout en l’incitant à prendre des initiatives au fur et à mesure de l’avancée de la relation. Autrement dit, ce n’est pas au mentor de régler toutes les situations. Comme le précise Gisèle Szczyglak dans son ouvrage Guide pratique du mentoring, le mentorat doit aussi être « un outil de pilotage pour s’adapter aux contraintes et aux défis rencontrés ».

De manière générale, un bon mentor doit être impliqué dans sa relation avec le mentoré. Si vous êtes volontaire, à vous de vous rendre disponible et de tenir vos engagements.

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