La rentrée est perçue par beaucoup comme le bon moment pour postuler et se préparer à franchir et réussir les étapes d’un processus de recrutement. Le cabinet international de recrutement spécialisé Robert Half a interrogé un panel de 505 DG et DAF français sur la manière dont ils évaluent un candidat lors d’un recrutement.
Tout ou presque se joue lors du premier entretien
Le CV, c’est comme le bac : il est essentiel, mais ne fait pas tout. Le premier entretien est le véritable moment clé du processus de recrutement. En effet, le cerveau humain évalue une rencontre, de manière positive ou négative, en quelques minutes, voire en quelques secondes.
Ce que confirme notre enquête : Un tiers du panel interrogé (30%) déclarent être convaincus qu’un candidat convient parfaitement au poste vacant en moins de 10 minutes 25 % prennent leur décision dans les 30 premières minutes de l’entretien. 17 % confirment arrêter leur choix juste après le premier entretien.
Dans ce contexte, qu’en est-il du deuxième entretien ?
Pour 14 % d’entre eux, c’est la dernière étape qui les convaincra de la justesse d’un candidat.
Seuls 6 % des personnes sondées indiquent que la vérification des références détermine leur choix final. Définitivement et en plus des critères objectifs (CV et références), La première impression est déterminante dans un recrutement. Pour le candidat désireux d’être engagé, il faut tout mettre en œuvre pour convaincre le recruteur dès sa première intuition.
Voici quelques bonnes recettes pour faire la meilleure impression possible lors d’un entretien d’embauche :
1) Arriver à l’heure
Clairement, le premier faux pas à éviter lors d’un entretien. Arriver quelques minutes en avance permettra même de vérifier tenue et coiffure, et pourquoi pas de relire une dernière fois calmement son CV.
2) Préparer son langage corporel
Il est admis que dans une conversation en face à face : 7% des messages seraient transmis par les mots, environ 37% par la voix et près de 56% par les gestes. Poignée de mains ferme, sourire franc, mains posées sur la table, assise stable sur la chaise, rythme de parole calme, gestuelle sobre…voici autant d’indicateurs qu’observera le recruteur.
3) Se renseigner sur l’entreprise
Les recruteurs attendent des candidats qu’ils se soient renseignés sur les activités de l’entreprise ainsi que sur son écosystème (marché, concurrents…). Il est essentiel de bien comprendre ce que fait l’entreprise et le poids qu’elle a sur son secteur avant de se rendre à l’entretien d’embauche.
4) Bien maîtriser le contenu de son CV
Pendant l’entretien, il est évident que le recruteur posera des questions sur le parcours du candidat. Il revient donc à ce dernier de savoir expliquer, clarifier, chaque point qui y est mentionné.
5) Anticiper les questions classiques & insolites
« Parlez-moi de vous », « pourquoi voulez-vous travailler chez nous ? », « où vous voyez-vous dans dix ans ? », « quelles sont vos qualités et vos défauts ? », « quel est votre plus grand échec ? votre plus succès ? », etc. Classique, dira-t-on, et pourtant, ces questions sont régulièrement posées, et il est préférable de préparer des réponses sincères. Quant aux questions plus insolites : « un pingouin passe la porte, un sombrero sur la tête, que dit-il et pourquoi est-il là ? », elles servent essentiellement à considérer votre attitude.
6) Être enthousiaste
Le dernier conseil, mais peut-être le plus important. Le futur employeur doit voir la motivation du candidat, son envie, son potentiel d’engagement, sa volonté d’apprendre et d’évoluer dans l’entreprise. * Enquête réalisée auprès de 305 DG et 200 DAF en France en décembre 2017.